J’aime quand le chat bleu sort ses griffes pour défendre le territoire
des mots, des notes et des couleurs.
J’ai posé mes oeufs dans son panier et ma foi, ça a eu l’air de lui
plaire, ça m’a fait ronronner le coeur.
Il faudrait des centaines de chats de cet acabit et de toutes les
couleurs dans notre beau pays de France si défiguré ces temps
par le pouvoir du fric et le cynisme ambiant.
Je lui souhaite longue vie libre et heureuse et je caresse en
passant le bleu de son poil, c’est le bleu de l’impossible.
Jean Vasca