Oh on doit être, on l’espère peu nombreux à se trouver là tout de suite devant un ordinateur… mais bon c’est le premier jour du mois, vrai, c’est notre moment de rendez-vous avec Vous, l’instant. C’est la Toussaint, tiens et le soleil est généreux. Tout est ouvert comme au cœur de l’été et pendant que vous sirotez un petit verre à une terrasse, que vous portez un chrysanthème à un être aimé, que vous osez vous déshabiller et vous jeter à l’eau, que vous arrachez, rempotez, nettoyez votre jardin, que vous siestez paresseusement seul ou avec votre amour, que vous lisez, que vous mangez, pendant que la terre continue de se tourner de se retourner, pendant que les bombes tombent et tuent, ici, on est partagée entre le bonheur et l’envie de pleurer. Cette émotion, cette joie-là qui donne l’envie de pleurer tellement c’est beau. On devrait avoir un mot pour dire ça, pleurer de joie c’est réducteur. Existe-t-il un mot pour ça ? c’est qu’on écoute en avant-première la maquette du disque de Simple Com’ (lire simple comme)… vous vous souvenez ? Ce sont les enfants d’ici (et tous leurs invités) qui ont grandi, qui ont travaillé leurs voix instruments, écritures, arrangements et c’est tout bonnement magnifique.
Un disque poétique, profond, joyeux et désespéré, des textes ciselés et des mélodies/arrangements fouillés qui nous parlent de nous, de notre monde. Quelle leçon !
Merci d’y prêter attention.