Alors on fait quoi ?
Des bribes nous parviennent ici ou là… et plus le recul est grand plus c’est évident que c’est polluant choquant consternant. Là où l’on croirait le summum atteint y a toujours du plus pire du plus moins du plus creux… on dirait bien qu’un puits sans fond réceptionne la bêtise humaine… peut-être que ce puits, un jour on pourra le boucher, mettre un couvercle dessus ! Là les pensées malodorantes limitantes violentes idiotes binaires misogynes pourront se décomposer, après tout. Et nous on pourra ignorer ce fatras le laisser, l’oublier même… mais pourvu qu’il ne déborde pas ! Oh ! À moins que justement… c’est parce qu’il déborde en ce moment que l’atmosphère est si tant saturée ? Ah oui peut-être c’est ça, juste une histoire de vidange pas faite… ben oui faudrait contacter des vidangeurs des avaleurs aspirateurs des gourmanfriands de malodeurs de mensonges de non-sens de moi je, de toi tu, de propagande petitesse bouh bouh… aspirer toute cette cacophonie direct, l’écrabouiller dans des tubes hermétiques et hop filtrer peut-être… et respirer de nouveau retirer les cotons des oreilles sensibles et puis alors inventer encore s’inventer chaque espace chaque instant chaque ami chaque amie chaque voisin chaque matin chaque chemin chaque rire chaque sourire et chaque silence aussi !