À Claire qui s’ennuie de pas avoir de nos nouvelles !
Bon c’est vrai que c’est septembre qui toque à la porte. C’est vrai que les hirondelles se rassemblent pour partir. C’est vrai que y a des calendriers qui se remplissent pas tout seuls. C’est vrai que ce matin dans le ciel on a vu un ballet d’oiseaux, magnifique. C’est vrai qu’on associe été et vacances. C’est vrai que c’est étrange ce qui se passe à cette période estivale, ça nous questionne. Comme si on devait réussir ce quelque chose avec brio. Avoir les plus belles, les plus remplies, les plus ensoleillées, les plus famille réunie, les plus coûteuses, les plus festives, enfin bref comme si ce n’était pas de la vie tout simplement. Aussi ce mot vacances est comme une tromperie, on a mis un s à vacance. Depuis quand ce s ? Oui de la vacance, de ça on a besoin, faire de la place en nous, tête et corps, mais pas de remplir encore plus, de consommer de la vie vide de sens et soumise aux règles du tourisme roi. Se retrouver tous ensemble aux mêmes endroits ? Par pitié non pas ça ! Mais volontiers lâcher les affaires, les dossiers, les calendriers, les courriers, stopper la machine à obligations. Buller oui, rêver, dormir, lire, écouter, partir oui, marcher tout ça… mais on peut le faire ou décider de le faire si on veut, comme on veut, ça coûte rien c’est tout gratuit, besoin de rien du tout.
Voilà faire ça, comme une évidence, comme un rire, une inspiration.